Ça y est c’est lancé : le blog Sojadis est enfin né. Et entre deux articles techniques, voilà qu’une nana vient vous causer de tout et de rien (ou presque) sur un ton quelque peu familier. Alors pour ne heurter personne, il convient d’agir dans le bon ordre. Aujourd’hui je me contenterai donc de me présenter en bonne et due forme car enfin, nous ne sommes pas des sauvages.

 

Qui suis-je ?

Je m’appelle Daphnée, j’ai aujourd’hui 26 ans et comme vous le voyez, j’écris. Jusqu’à il y a un an, je ne le faisais quasi que sur mon blog que je tiens à flot contre vents et marées depuis plus de quatre ans. Ce miracle d’assiduité au doux nom d’1parenthèse2vies (tadaaam !) a toujours eu le même objectif, celui de parler du handicap. Oui, mais pas de n’importe quelle façon, non non non. L’idée est de rappeler ce que la société oublie de nous montrer parfois : que le handicap, s’il est un drame lorsqu’il advient sans prévenir (il envoie rarement de recommandé) n’est pour autant pas la fin d’une vie. Le début d’une autre, différente, sans conteste oui, mais qui n’est pas forcément des plus à plaindre (si je vous assure).

Est-ce que je suis optimiste ? Très. Mais jamais le fait d’être en fauteuil ne m’a empêché de sourire, de rire,  de sortir, de travailler, de voyager, de construire, d’aimer, en un mot : de vivre. Ni même d’être heureuse. Pas tous les jours, pas vingt-quatre heures sur vingt-quatre, mais comme tout le monde n’est-ce pas ? Attention, je ne sous-entends pas, et ce ne sera jamais le cas, qu’être en fauteuil, avoir un bras en moins ou souffrir de douleurs chroniques, c’est facile. Ça ne l’est pas, c’est évident. Je dis qu’il y a autre chose à voir en nous que ces pauvres petites choses qui se reflètent parfois dans le regard des personnes que l’on croise.

Mais je parle, je parle, et je n’avance pas (je suis une spécialiste en introductions à rallonge). En ce qui me concerne, j’ai glissé sur une plaque de verglas un soir de 2013 que je rentrais du travail (Non je n’avais pas bu. Non je n’étais pas non plus sur mon téléphone. Et non, je ne roulais pas trop vite. C’est comme ça.). Une cervicale déplacée, cinq semaines d’hôpital, vingt-cinq mois de rééducation. C’est beaucoup. Parce qu’en attendant le monde continue de tourner. Pendant qu’à vingt ans, moi je me battais pour de nouveau pouvoir m’habiller seule. Mais ce fut un choix : celui d’aller le plus loin possible avec ce que Nature avait décidé de me laisser… Ou de me rendre. Alors certes je ne remarche pas. Mais je suis indépendante. La plus belle victoire de ma pour-l’instant-courte-vie.

 

Être ici plutôt qu’ailleurs.

L’un des éléments de cette autonomie, j’aurai l’occasion de vous en parler souvent, est ma fidèle Citrouille (fidèle quoi ?) Ma Citrouille, mon carrosse, ma si belle et indispensable voiture. Bien sûr, j’ai déjà raconté mes aventures avec elle, et c’est par le biais de ces articles que Sojadis m’a découvert. Suite à ça, j’ai été invitée à participer à l’élaboration du livre blanc Handiconduite qui a vu le jour il y a quelques mois déjà. Cette collaboration s’est tellement bien déroulée que nous voilà avec une deuxième appelée à durer.

Ainsi donc, vous devrez supporter mes inepties, sans queues avec têtes, ou sans têtes avec queues, ici, une fois tous les approximativement quinze jours. De mon côté, je suis enchantée : j’espère vous convaincre, au fil de mes écrits, de l’être à votre tour, à l’attente de mes posts.

En attendant l’accomplissement de cette charmante perspective, je vous laisse parcourir ce nouveau support, bourré d’infos que vous adorerez explorer… même si vous ne le savez pas encore !

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