Depuis quelques mois déjà, avec mon amie Magalie nous avons lancé notre propre agence d’évènementiel. Enfin ça c’est la version simplifiée hein parce que vous me connaissez : je suis incapable de faire quoi que ce soit comme tout le monde (c’est pas moi qui le dit, c’est papa !). Bref.
Création d’entreprise et réseautage
Quand on est entrepreneur et qu’on part de zéro ou presque, il y a des passages obligatoires dont le réseautage. Participer à des afterworks, à des réunions entre indépendants, à des évènements dédiés que ce soit dans notre domaine ou dans celui de l’entreprenariat en lui-même, etc. En clair il faut se montrer, rencontrer, et surtout se serrer les coudes entre audacieux qui se lancent.
Faut-il compter nos heures ? Certainement pas. On se retrouve après le boulot de chacun, pas avant 19h, et on échange jusqu’à ce qu’on nous mette dehors ou que les obligations familiales des uns et des autres nous ramènent chez nous. Rentrée minuit, le temps que je me transfère, prenne une douche, me mette en pyjama, me brosse les dents, fasse des gratouilles de bonne nuit à mes deux chats et à mon chien, que j’échange rapidement sur nos journées respectives avec mon Barbu et hop ! Il est une heure du matin et demain, ça recommence.
Enfin, ce n’est pas tous les jours de toutes les semaines, mais c’est souvent. Les liens que l’on créé avec d’autres entrepreneurs, c’est aussi important pour le business que ça l’est pour la santé mentale. Comme dans la vie, on s’entendra davantage avec certains, on tissera parfois des amitiés sympas.
Ce que j’apprécie particulièrement de ce nouveau cercle dans lequel je suis amenée à évoluer, c’est que personne, encore, ne m’a demandé quoi que ce soit en rapport avec mon handicap. Parce que nous sommes tous dans le même bateau, à ramer pour faire vivre nos projets, et nous restons focalisés sur ça. Et quand j’écris « ça », c’est bien souvent un sujet qui nous passionne. Il faut au moins de la passion pour se lancer dans l’aventure de l’entreprenariat !
Le besoin d’accessibilité, partout, tout le temps
Lorsqu’un afterwork est programmé, chaque fois dans un lieu différent, je demande si c’est accessible et l’on me répond oui ou non, le non étant très rare et même de plus en plus rare maintenant que je suis là ! Il n’y a pas de fausses excuses, pas de blabla autour de cette question : elle devient presque aussi banale que si je demandais à quelle heure est-ce qu’il fallait arriver.
Il y a quelques jours, non seulement j’ai eu à demander l’info sans avoir l’impression de poser une colle à mon interlocuteur, mais en plus la réponse m’a amené à en plaisanter, jusqu’à passer un marché plutôt amusant. La sensibilisation par l’humour, j’ai toujours aimé ça.
— Donc oui, c’est accessible, enfin… seulement la cour. Les bureaux, ça peut être plus compliqué.
— Mais s’il pleut comment on fait ?
— La météo est annoncée comme étant bonne.
— Pour dans deux semaines, t’es sûr ? (Je n’ai déjà pas confiance en la météo d’un jour sur l’autre alors pour dans deux semaines !) Et bien ce qu’on va faire c’est que je m’inscris, mais s’il pleut et que je ne peux pas venir, tu m’offre une bouteille de vin. Deal ?
— Ok, deal ! »
Maintenant j’espèrerais presque qu’il pleuve dites-donc… 😉